Févier d’Amérique
16,00 € TTC
Encore un arbre remarquable au nombreux usage à intégrer dans une haie ; il nous vient des Amériques, il peut mesurer 5 à 10 m de haut et se contente de tous types de sol. Son bois a les mêmes propriétés que l’Acacia (Robinier) qui est plus connu, il est très dur, imputrescible et il pousse vite. On l’utilise pour faire des piquets de clôture, des meubles et même des traverses de chemin de fer, c’est pour dire sa solidité.C’est un fixateur d’azote. Il est aussi très utile pour l’élevage, si vous en mettez dans les parcs de vos animaux, ils bénéficieront des fruits et des feuilles du févier qui procure une source de protéine très intéressante. Les gousses de l’arbre sont grandes de 20 cm et ont un coté charnu et pulpeux. On peut récolter cette pulpe pour en faire un sirop sucré et protéiné pour les desserts, les crêpes et les petits-déjeuners. Il existe encore de nombreuses manières de valoriser ces gousses ; on peut les faire fermenter pour fabriquer une sorte d’eau de vie ou de bière, torréfier les graines, pour remplacer le café. Enfin il est a noté que le Févier d’Amérique et constituer d’épine totalement hors du commun elles sont tellement dures qu’elles servaient de clou. Mais il faut donc bien choisir son emplacement car lorsqu’il est encore petit il peut être dangereuse pour les enfants et servir de haie défensive, mais heureusement pour nous il existe aussi une espèce sans épine !
Informations complémentaires
TYPE D'ARBRE | plantes architecturantes et fixatrice d'azote |
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FRUIT | produit de grande gousse dons la pulpe se mange frais ou en sirop |
- C’est un arbre en repos végétatif, sans pot, tout juste arraché de la terre à replanter dans un délais court (quelques jours) ou à conserver en jauge le temps de le planter.
- L’avantage des arbres à racines nues est qu’ils ont grandi en pleine terre, il sont donc très rustiques, vigoureux et adaptés à nos régions.
- Ils se plantent uniquement de décembre à mars (repos végétatif)
MISE EN JAUGE : Dans le cas où le terrain n’en autoriserait pas la plantation immédiate, il faut les mettre en jauge provisoirement. Couvrez les racines jusqu’au collet et arrosez. Vous les sortirez ensuite de la jauge au fur et à mesure des besoins de la plantation.
EN CAS DE GEL : Un changement brutal de conditions climatiques peut survenir lors de la réception de votre arbre fruitier. Dans ce cas, entreposez-les dans une cave, un cellier ou un garage non chauffé. La plantation n’aura lieu qu’après dégel. Le gel ayant pour effet de faire sécher branches et racines, vous arroserez d’autant plus copieusement à la plantation.
CONSEILS PLANTATION : Je ne suis pas adepte des trous de plantation faits d’avance car la pluie risque de lessiver la terre mise en tas et adieu aux aliments précieux, nécessaires à une bonne reprise. Prévoir une fouille supérieure d’un tiers de la dimension des racines.
En moyenne, comptez 0,70m par 0,70m d’ouverture par 0,50m de profondeur pour un arbre de plein-vent quart de tige, demi-tige et haute-tige. Pour les espaliers, comptez un peu moins en ouverture et profondeur.
Il n’est nécessaire de remuer de grands volumes de terre que si celle-ci est compactée et si vous jugez qu’elle pourrait présenter un obstacle au bon développement des racines dans l’avenir.
Quand cela vous est possible, mettez en place une couche de fumier de vache bien décomposé disposée au fond du trou, sans qu’elle touche immédiatement aux racines ; cela assurera un excellent départ à votre nouveau pensionnaire.
Respectez bien les différents niveaux de la terre avant de la remettre en place ; la terre de surface, plus riche en éléments fertilisants et en vie microbienne que celle du fond doit rester au dessus de la terre de profondeur. C’est elle qui va pourvoir aux premiers besoins de l’arbre nouvellement planté et qui aussi assurera l’avenir.
Les racines, après avoir été habillées, c’est-à-dire taillées avec un sécateur bien tranchant, libérées des mauvaises blessures causées par l’arrachage, seront embouées, pralinées, immergées dans un mélange boueux assez liquide fait de terre et d’eau. Et ce pendant quelques minutes avant de les installer dans leur trou de plantation constitué de terre fine de surface amendée de très bon compost (deux tiers de la terre de surface mêlée un tiers de compost, mélange effectué préalablement dans une brouette).
Vous noterez à la naissance du tronc, juste au-dessus des racines, un bourrelet qui indique l’emplacement du greffage. En aucun cas celui-ci ne doit se trouver enterré. Vous risqueriez la mort lente du jeune arbre, sur une ou deux années. Un arbre ne se plante pas plus profondément qu’il ne l’était quand il a été élevé en pépinière. Il est facile de repérer ce niveau par la marque laissée à la base du tronc par la terre des pépinières.
TUTORAGE : Un solide tuteur garantira pendant deux ou trois ans un ancrage, une stabilité nécessaire en attendant que les jeunes racines se développent, surtout pour les arbres de plein vent, et un système de palissage, plus particulièrement destiné aux arbres formés permettra de dresser les structures dans les formes désirées. Ce dernier devra le plus souvent subsister toute la vie de l’arbre durant. Retirez tout de suite l’étiquette suspendue. En l’oubliant vous condamneriez une branche ou l’arbre entier à une strangulation certaine. Notez plutôt son nom dans votre livre de bord du verger en précisant bien son emplacement dans le jardin sur un croquis.
ENGRAIS : Pas d’engrais chimique la première année, car un apport en éléments fertilisants violents pourrait occasionner d’importants désordres et provoquer des brûlures aux frêles racines en cours de développement.
PAILLAGE : Prévoyez pour les beaux jours un paillage qui limitera l’asséchement de la terre en période de canicule. La reprise sera meilleure et les arbres nouvellement plantés seront épargnés.