Bouche Rouge

15,00 55,00  TTC

Le châtaignier Bouche Rouge est une variété ardéchoise emblématique, recherchée pour la qualité exceptionnelle de ses fruits et son aptitude à la transformation. Vigoureux et au port érigé à très érigé, il peut atteindre plus de 5 mètres de hauteur à maturité. Son développement vertical marqué durant les premières années en fait un arbre élégant, bien adapté aux sols profonds et bien drainés.

Résistant jusqu’à –20 °C, le Bouche Rouge demeure toutefois une variété de climat doux, dont la maturité tardive (fin octobre à novembre) limite la culture aux régions méridionales, à moins de 500 m d’altitude.

Ses gros fruits, allongés, se distinguent par une chair fine, sucrée et très parfumée, dépourvue de cloison intérieure — un atout pour l’épluchage mécanique. Le péricarpe épais assure une bonne conservation naturelle et une protection efficace contre les parasites.

Appréciée pour sa qualité gustative supérieure, cette variété convient aussi bien rôtie qu’en confiture, crème ou confiserie. La récolte échelonnée sur plusieurs semaines permet une transformation progressive et un stockage optimal. Le châtaignier Bouche Rouge incarne le savoir-faire castanéicole ardéchois, alliant saveur, rusticité et tradition.

Informations complémentaires

TYPE D'ARBRE

arbre de 2 ans, arbre de 3 ans, scion de 1 an

POLLINIOSATION

Sans pollen, elle est pollinisée par de nombreuses variétés.

RÉCOLTE

Octobre-novembre, A l'âge de 5 à 7 ans la production oscille de 21 à 40 kg par arbre.

FLORAISON

Juin

  • C’est un arbre en repos végétatif, sans pot, tout juste arraché de la terre à replanter dans un délais court (quelques jours) ou à conserver en jauge le temps de le planter.
  • L’avantage des arbres à racines nues est qu’ils ont grandi en pleine terre, il sont donc très rustiques, vigoureux et adaptés à nos régions.
  • Ils se plantent uniquement de décembre à mars (repos végétatif)

Les arbres à racines nues doivent être plantés aussitôt reçus.

MISE EN JAUGE : Dans le cas où le terrain n’en autoriserait pas la plantation immédiate, il faut les mettre en jauge provisoirement. Couvrez les racines jusqu’au collet et arrosez. Vous les sortirez ensuite de la jauge au fur et à mesure des besoins de la plantation.

EN CAS DE GEL : Un changement brutal de conditions climatiques peut survenir lors de la réception de votre arbre fruitier. Dans ce cas, entreposez-les dans une cave, un cellier ou un garage non chauffé. La plantation n’aura lieu qu’après dégel. Le gel ayant pour effet de faire sécher branches et racines, vous arroserez d’autant plus copieusement à la plantation.

CONSEILS PLANTATION : Je ne suis pas adepte des trous de plantation faits d’avance car la pluie risque de lessiver la terre mise en tas et adieu aux aliments précieux, nécessaires à une bonne reprise. Prévoir une fouille supérieure d’un tiers de la dimension des racines.

En moyenne, comptez 0,70m par 0,70m d’ouverture par 0,50m de profondeur pour un arbre de plein-vent quart de tige, demi-tige et haute-tige. Pour les espaliers, comptez un peu moins en ouverture et profondeur.

Il n’est nécessaire de remuer de grands volumes de terre que si celle-ci est compactée et si vous jugez qu’elle pourrait présenter un obstacle au bon développement des racines dans l’avenir.

Quand cela vous est possible, mettez en place une couche de fumier de vache bien décomposé disposée au fond du trou, sans qu’elle touche immédiatement aux racines ; cela assurera un excellent départ à votre nouveau pensionnaire.

Respectez bien les différents niveaux de la terre avant de la remettre en place ; la terre de surface, plus riche en éléments fertilisants et en vie microbienne que celle du fond doit rester au dessus de la terre de profondeur. C’est elle qui va pourvoir aux premiers besoins de l’arbre nouvellement planté et qui aussi assurera l’avenir.

Les racines, après avoir été habillées, c’est-à-dire taillées avec un sécateur bien tranchant, libérées des mauvaises blessures causées par l’arrachage, seront embouées, pralinées, immergées dans un mélange boueux assez liquide fait de terre et d’eau. Et ce pendant quelques minutes avant de les installer dans leur trou de plantation constitué de terre fine de surface amendée de très bon compost (deux tiers de la terre de surface mêlée un tiers de compost, mélange effectué préalablement dans une brouette).

Vous noterez à la naissance du tronc, juste au-dessus des racines, un bourrelet qui indique l’emplacement du greffage. En aucun cas celui-ci ne doit se trouver enterré. Vous risqueriez la mort lente du jeune arbre, sur une ou deux années. Un arbre ne se plante pas plus profondément qu’il ne l’était quand il a été élevé en pépinière. Il est facile de repérer ce niveau par la marque laissée à la base du tronc par la terre des pépinières.

 

TAILLE : Un arbre prélevé des pépinières lors de l’opération d’arrachage aura perdu quelques précieuses racines devenues insuffisantes pour l’alimenter de façon satisfaisante. Pour assurer sa bonne reprise, il est nécessaire de tailler ses branches, de soulager l’importance de sa frondaison avec un souci d’équilibre. C’est un travail que nous assurons systématiquement.

TUTORAGE : Un solide tuteur garantira pendant deux ou trois ans un ancrage, une stabilité nécessaire en attendant que les jeunes racines se développent, surtout pour les arbres de plein vent, et un système de palissage, plus particulièrement destiné aux arbres formés permettra de dresser les structures dans les formes désirées. Ce dernier devra le plus souvent subsister toute la vie de l’arbre durant. Retirez tout de suite l’étiquette suspendue. En l’oubliant vous condamneriez une branche ou l’arbre entier à une strangulation certaine. Notez plutôt son nom dans votre livre de bord du verger en précisant bien son emplacement dans le jardin sur un croquis.

ENGRAIS : Pas d’engrais chimique la première année, car un apport en éléments fertilisants violents pourrait occasionner d’importants désordres et provoquer des brûlures aux frêles racines en cours de développement.

PAILLAGE : Prévoyez pour les beaux jours un paillage qui limitera l’asséchement de la terre en période de canicule. La reprise sera meilleure et les arbres nouvellement plantés seront épargnés.