Au niveau écologique, l’humain prend beaucoup de place sur terre par rapport aux autres êtres vivants. Il doit apprendre à partager au profit de la biodiversité globale. On l’oublie souvent mais si notre planète est vivable pour nous les humains (qu’elle nous offre une alimentation fabuleusement diversifiée, un environnement sain et une atmosphère respirable) on le doit à la Somme de toute la vie sur terre.
Pour moi cette raison est très intéressante car elle nous pousse à ne pas être Anthropocentriste et nous questionne sur les modes d’actions et les liens que l’on veux avec la planète.

Aujourd’hui, la Masse de vie, le volume de vie , la quantité de vie sur terre est entrain de réduire par nos activités. Et la vie est constituée principalement de Carbone et d’eau. Deux éléments qui sont des enjeux capitaux pour notre avenir : Le carbone qui avec le CO2 contribue au réchauffement avec son effet de serre. Et l’eau (douce) qui avec sa mauvaise répartition entraîne des sécheresses et des tempêtes.

Pour produire toute la matière qui le compose, l’arbre capte du gaz carbonique dans l’air. Ce carbone est stocké soit dans son tronc, dans ses branches et dans ses racines tant qu’il est en vie, soit dans le sol au fur et à mesure de la chute de ses feuilles ou, à la fin de sa vie, quand tous ses composants rejoignent le stock d’humus du sol. Le gaz carbonique étant un gaz à effet de serre, en partie responsable du réchauffement climatique, le capter et le stocker durablement dans nos sols est l’une des solutions les plus évidentes pour limiter le dérèglement global.

Diffuser l’eau par le vivant : La vie et la meilleur éponge qui existe pour retenir l’eau à la surface des continents mais c’est aussi le meilleur diffuseur. Les arbres par leur évapotranspiration peuvent dégager de l’eau dans l’atmosphère pour la redonner à des forêts plus loin. Même après sa mort l’arbre se transforme en matière organique, une parti ce cette matière est dite stable (elle reste dans le sol, dans le temps) et est capable de stocker jusqu’à 20 fois son poids. Bref une multitude de phénomène lié à l’existence même du vivant nous montre que le cycle de l’eau sur terre ne serait pas ce qu’il est sans elle.

Dans un jardin potager classique, la plupart des plantes que l’on cultive sont des plantes annuelles. En revanche, dans une forêt comestible, on se tourne davantage vers des plantes pérennes qui produisent chaque année. L’avantage de cette structure en forêt réside dans le fait qu’elle offre des conditions de culture propices à un plus grand nombre de plantes comestibles, tout en nécessitant un entretien moindre après quelques années.

La production globale est augmentée car on cherche à cultiver de la nourriture dans tout l’espace disponible, en utilisant ce que l’on appelle la strate. Un point important à ne pas oublier pour l’avenir est que, faute de pouvoir inverser la tendance climatique à court terme, avec l’augmentation des températures et l’irrégularité des précipitations, les jardins forêt permettront de mieux résister à ces facteurs et nous aideront ainsi à nous adapter et à maintenir nos productions.

Dans la même logique d’éducation à la nature pour les enfants, j’incite chaque adulte à cultiver son propre jardin, car les bienfaits pour la santé globale ne sont plus à démontrer. Un jardin forestier est encore plus riche en apprentissage. Chaque fois, c’est l’occasion pour nous de rencontrer la nature et de la comprendre mieux. Comme je le dis à chaque fois : on protège correctement ce que l’on connaît vraiment.

De plus, si vous franchissez le pas de créer une forêt comestible, vous pouvez être sûr que vous susciterez la curiosité de vos voisins et qu’ils seront friands de toutes vos expériences. Pour moi, les forêts comestibles seront pour notre société un catalyseur pour la transition écologique.